Savez-vous les nouveaux termes utilisés dans le Greenwashing?
Comprendre le greenwashing et ses nouvelles formes
- Définition du greenwashing et de ses évolutions récentes
- Impact du greenwashing sur la crédibilité des entreprises
- Nouvelles techniques de greenwashing révélées par les ONG
- Conséquences du greenbotching sur l’environnement et l’industrie
- Effets du greenblaming sur la perception des efforts écologiques
Qu’est-ce que le greenhushing et comment se manifeste-t-il ?
Le « greenhushing« , une forme de greenwashing, consiste à rester discret sur les engagements environnementaux des entreprises afin d’éviter d’être accusé de ne pas respecter ces engagements.
Une tendance croissante à la discrétion en matière d’engagements environnementaux est observée, où les entreprises choisissent de ne pas communiquer plutôt que de risquer un scandale.
Selon une étude récente de South Pole datant de 2024, le greenhushing est devenu la norme.
Des grandes entreprises telles que BP, Shell et Amazon sont souvent citées comme exemples, ayant réduit leur communication sur leurs efforts environnementaux après avoir été critiquées pour leurs actions jugées insuffisantes.
Le concept a évolué : autrefois centré sur la réduction de la dissonance entre les actions réelles et la communication, il favorise désormais le silence complet.
Comment le greenwishing affecte-t-il la crédibilité des entreprises ?
Le « greenwishing » désigne le désir d’obtenir des résultats environnementaux sans véritablement mettre en œuvre les actions nécessaires pour atteindre ces objectifs, compromettant ainsi la crédibilité des entreprises qui privilégient leur image plutôt que les actions concrètes.
Une étude récente de PwC Suisse met en lumière les lacunes des politiques ESG (Environnement, Social et Gouvernance) de nombreuses entreprises, soulignant souvent l’absence de stratégies réalistes ou de ressources adéquates pour atteindre les objectifs fixés.
Les régulateurs financiers, tels que l’AMF en France, surveillent de près ces pratiques, ce qui pourrait compromettre la réputation et la conformité réglementaire des entreprises concernées.
Quelles sont les nouvelles techniques de greenlighting révélées par Planet Tracker ?
Une enquête menée par Planet Tracker a mis en lumière des pratiques sophistiquées de greenwashing, désignées sous le terme de « greenlighting ».
Cette stratégie consiste à utiliser des publicités pour dissimuler une faible proportion d’offres durables au sein d’un large éventail de produits ou services peu respectueux de l’environnement.
Le rapport expose diverses techniques telles que le « greenrinsing« , le « greenshifting » et le « greencrowding« , où les entreprises prétendent faussement améliorer leur impact environnemental.
L’Alliance to End Plastic Waste (AEPW) a été citée par une ONG comme exemple de cette pratique, mettant en avant des efforts marginaux pour détourner l’attention des pratiques globalement nuisibles de l’industrie.
En quoi consiste le greenbotching et quelles en sont les conséquences ?
Le « greenbotching » désigne des mesures environnementales mal exécutées qui deviennent finalement contre-productives.
Un exemple notable est celui du gouvernement britannique et de son initiative sur les voitures électriques, mentionné par le Financial Times, où le manque de stations de recharge et les défis sociaux pour les constructeurs ont été sous-estimés.
Cette situation a un impact négatif sur les consommateurs, les constructeurs automobiles et, en fin de compte, sur l’environnement, car des initiatives mal planifiées peuvent entraîner davantage de dommages que de bénéfices.
Qu’est-ce que le greenblaming ou greenbashing et quel impact a-t-il ?
Le « greenblaming« , ou « greenbashing« , désigne l’acte de ridiculiser et de dénoncer les pratiques écologiques.
Cette stratégie est parfois adoptée par des partis politiques de droite ou d’extrême droite, avec des personnalités telles que Donald Trump l’ayant utilisée pour discréditer les actions en faveur de l’environnement.
Ce type de discours peut avoir un impact négatif sur différents secteurs et entraver l’adoption de politiques environnementales efficaces.
Selon une publication de Construire l’écologie des arguments fallacieux sont démystifiés concernant les zones à faibles émissions (ZFE) et les pompes à chaleur, soulignant ainsi l’importance de défendre les initiatives écologiques contre de telles attaques.
