Smartphone et enfants, les effets négatifs des écrans pour leur santé
Face à l’écran qui captive, la santé de nos enfants se dessine en arrière-plan. Explorons ensemble les effets inattendus de cette lumière silencieuse.
L’impact délétère d’une surexposition précoce aux écrans sur la santé des enfants
La surexposition des enfants aux écrans est devenue une préoccupation majeure pour les professionnels de la santé. De nombreuses études mettent en lumière les effets potentiellement néfastes sur le bien-être physique et psychologique des enfants.
En particulier, l’exposition aux écrans avant l’âge de trois ans peut compromettre le développement des sens essentiels et limiter les interactions sociales nécessaires.
Cette surexposition précoce est également associée à une augmentation du taux de masse corporelle, comme l’ont démontré les recherches de l’INSERM.
Les enfants exposés régulièrement aux écrans dès l’âge de deux ans ont un risque accru de présenter un poids supérieur à la moyenne à cinq ans, ce qui soulève des inquiétudes concernant l’obésité infantile.
Répercussions négatives de la surexposition aux écrans sur le développement cognitif et émotionnel des touts petits
En plus des répercussions sur la santé physique, un excès d’exposition aux écrans chez les enfants peut avoir un impact significatif sur leur développement cognitif et émotionnel.
Les écrans prennent la place d’activités fondamentales telles que la lecture et le jeu libre, limitant ainsi le développement des capacités d’attention, d’imagination et de résolution de problèmes.
De plus, un accès non régulé peut entraîner des difficultés à gérer les émotions, une incapacité à reconnaître les signaux sociaux et à établir des relations saines et équilibrées.
La surexposition précoce peut ainsi entraver la capacité de l’enfant à interagir de manière appropriée et empathique avec son environnement.
La sédentarité induite par un usage excessif des smartphones : un risque aggravé
L’utilisation excessive des smartphones et autres appareils connectés entraîne principalement la sédentarité, un facteur directement lié à divers problèmes de santé tels que l’obésité et les troubles musculosquelettiques.
Les enfants absorbés par les écrans ont moins tendance à participer à des activités physiques, ce qui est essentiel pour leur développement corporel et moteur.
La corrélation entre l’utilisation des écrans et la sédentarité est alarmante, surtout face à l’augmentation des cas d’enfants en surpoids ou obèses.
Cette tendance souligne l’importance de privilégier les activités physiques à l’écran pour promouvoir un mode de vie sain et actif chez les jeunes.
Les recommandations officielles sur le temps d’écran adapté pour chaque catégorie d’âge : prévenir plutôt que guérir
Face à cette préoccupation croissante, les autorités de santé publique ont émis des recommandations sur le temps d’exposition aux écrans idéal pour chaque tranche d’âge.
Il est essentiel de restreindre l’accès aux écrans, en particulier pour les enfants de moins de 3 ans, pour lesquels l’interaction avec le monde réel est primordiale.
Une publication de Santé publique France datant de 2020 souligne qu’il est déconseillé de laisser un enfant devant un écran avant de se rendre à l’école.
Il est vivement recommandé de privilégier des activités éducatives et physiques pour stimuler un développement sain et prévenir les nombreux risques associés à une exposition excessive aux écrans.
La perturbation du sommeil chez les jeunes enfants : le revers nocturne de l’ère numérique
Le sommeil est un élément crucial de la santé et du développement des enfants. Cependant, l’utilisation excessive d’écrans, surtout avant l’heure du coucher, est connue pour perturber considérablement la qualité du sommeil chez les jeunes enfants.
La lumière bleue émise par ces appareils inhibe la production de mélatonine, l’hormone responsable du sommeil, ce qui peut retarder l’endormissement et fragmenter les cycles de sommeil.
La question des effets des écrans sur notre sommeil suscite une inquiétude grandissante, car un sommeil insuffisant compromet non seulement l’attention et la concentration pendant la journée, mais peut également entraîner des troubles de l’humeur et du comportement chez les enfants.
